Le 29/08/2023 :

L'Assurance scolaire
- Quand est-elle nécessaire ?
- Les couvertures
- Responsabilité Civile des parents
- Comment souscrire ?
- Que faire en cas d'accident ?

Le 23/08/2023 :

Crédit immobilier en France : Vers un seuil de 5% et ses conséquences sur le pouvoir d'achat

Le crédit immobilier connaît une hausse significative avec une perspective d'atteindre un taux proche de 5% d'ici la fin de l'année ou début 2024. En juillet, la majorité des taux moyens s'élevaient déjà à 4%. Ces augmentations ont une incidence directe sur le pouvoir d'achat immobilier des ménages français. Plusieurs facteurs contribuent à cette hausse :


1. Disparités croissantes entre emprunteurs : Selon les revenus, la banque choisie, et la région, les taux peuvent varier de manière significative, allant de 3,20% à 5,10% pour un prêt sur 20 ans.


2. Baisse du pouvoir d'achat immobilier : La hausse des taux a réduit la capacité des ménages à acheter de grandes surfaces. Par exemple, dans les principales métropoles françaises, les emprunteurs ont perdu en moyenne 12 mètres carrés de surface d'achat.


3. Diminution de la demande de crédit : La hausse des taux a entraîné une baisse de la demande de crédit, avec de nombreux emprunteurs préférant reporter ou abandonner leur projet d'achat.


4. Facteurs économiques : Le taux de refinancement de la BCE est passé à 4,25% récemment. Les banques ont également dû faire face à des contraintes telles que la hausse du taux d'usure, les exigences du Haut Conseil de stabilité financière, et la redistribution d'une partie de l'épargne collectée vers la Caisse des Dépôts et consignations.


En dépit de cette tendance à la hausse, certains acteurs du marché espèrent une légère détente dans la distribution de crédit à partir de septembre, avec des taux bonifiés pour l'achat de biens neufs ou des travaux de rénovation.


Le 07/08/2023 :


Le 02/08/2023 :

Évolution du secteur financier et de la régulation des actifs numériques en 2023 :

Au premier semestre 2023, le système financier mondial a connu des tensions importantes, marquées par des faillites bancaires régionales aux États-Unis et des difficultés pour Credit Suisse. Malgré ces défis, le système financier français s'est révélé résilient grâce à ses fondamentaux solides et à des réglementations strictes mises en place depuis la crise de 2008.


source : https://publications.banque-france.fr/evaluation-des-risques-du-systeme-financier-francais-juin-2023


1. Renforcement de la surveillance des liquidités bancaires pour prévenir les crises financières dans la Zone Euro : Dans un effort pour prévenir de futures crises financières, la Banque centrale européenne (BCE) a pris des mesures cruciales en renforçant la surveillance des liquidités bancaires dans la zone euro. À partir de septembre, les banques devront fournir des informations hebdomadaires sur l'état de leurs liquidités, conformément aux recommandations de l'Autorité bancaire européenne (ABE). Parallèlement, l'Union européenne a adopté des règles plus strictes pour les banques et appelle à une consolidation transfrontalière accrue du secteur bancaire européen.


source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/la-bce-va-renforcer-la-surveillance-des-liquidites-des-banques-de-la-zone-euro-970641.html#:~:text=Banques%20%2F%20Finance-,La%20BCE%20va%20renforcer%20la%20surveillance%20des%20liquidités%20des%20banques,crises%20financières%20à%20l%27avenir.


2. Régulation des actifs numériques : L'AMF anticipe le Règlement MiCA avec un enregistrement "renforcé" des PSAN : Alors que le secteur financier évolue, une attention particulière est portée sur les actifs numériques. L'Autorité des marchés financiers (AMF) en France a clarifié ses dispositions transitoires pour se conformer à la loi DDADUE et à son enregistrement "renforcé" des prestataires de services sur actifs numériques (PSAN). Cette mise à jour de la doctrine vise à garantir une meilleure régulation de ces actifs numériques, tout en anticipant la transition vers le règlement européen sur les marchés de crypto-actifs (MiCA) qui entrera en vigueur en 2024.


souce : https://www.amf-france.org/fr/actualites-publications/actualites/actifs-numeriques-lamf-modifie-sa-doctrine-sur-les-psan-pour-clarifier-les-dispositions-transitoires


3. Innovation financière : la France adapte son cadre législatif pour expérimenter la technologie des registres distribués (DLT) dans les infrastructures de Marché : Dans le même temps, le règlement européen a instauré un régime pilote pour les infrastructures de marché basées sur la technologie des registres distribués (DLT) telle que la blockchain. Ce régime temporaire exemptera certaines infrastructures de marché des exigences législatives de l'Union européenne relatives aux services financiers. En réponse, la France a adapté son droit des titres pour permettre l'utilisation de titres financiers sous forme nominative inscrits dans un dispositif d'enregistrement électronique partagé (DEEP) basé sur la technologie DLT. Cela ouvre des opportunités d'expérimentation et d'innovation dans le domaine des titres financiers grâce à cette technologie émergente.


source : https://www.amf-france.org/fr/actualites-publications/actualites/infrastructures-de-marche-sur-blockchain-adaptation-du-cadre-legislatif-et-reglementaire-francais


En conclusion, nous assistons à une évolution majeure du secteur financier en 2023. Face aux tensions financières mondiales, des mesures ont été prises pour renforcer la résilience du système financier et prévenir de futures crises. Parallèlement, la régulation des actifs numériques a été clarifiée pour assurer une meilleure protection des investisseurs et favoriser l'innovation dans le secteur. L'adoption de la technologie des registres distribués ouvre également de nouvelles perspectives pour les infrastructures de marché, transformant ainsi la manière dont les titres financiers sont enregistrés et négociés. Ensemble, ces évolutions témoignent d'un secteur financier en constante adaptation aux défis du monde moderne.


Le 25/07/2023 :

5 critères importants à prendre en compte lors du choix d'une assurance emprunteur pour un prêt immobilier :

L’assurance emprunteur vous protège en cas d’aléas de la vie qui vous empêcheraient de rembourser votre crédit immobilier. Le choix du contrat est fondamental pour être couvert en toutes circonstances. Le prix est un facteur important mais il n’est pas le seul critère à prendre en compte pour sélectionner le contrat parfaitement adapté à votre profil.


1. Les garanties de l'assurance de prêt immobilier : La souscription à une assurance emprunteur n'est pas une obligation légale, mais les banques l'exigent généralement pour sécuriser le prêt. Les contrats d'assurance reposent sur des garanties obligatoires telles que le décès et la perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA), ainsi que des garanties facultatives telles que l'incapacité temporaire totale de travail (ITT), l'invalidité permanente partielle (IPP), l'invalidité permanente totale (IPT) et la perte d'emploi.


2. Délai de carence et délai de franchise : Comme pour tout contrat d'assurance, il y a un délai de carence, période entre la signature du contrat et la mise en jeu des garanties. Pendant cette période, aucune indemnisation n'est versée en cas de sinistre. De plus, il existe un délai de franchise, qui est la période à partir de laquelle l'indemnisation peut commencer à être réclamée après la survenance d'un sinistre. Les délais de carence et de franchise varient selon les compagnies d'assurance.


3. Les limites à l'indemnisation : Les contrats d'assurance emprunteur peuvent prévoir des limites d'âge au-delà desquelles certaines garanties ne s'appliquent plus. De plus, les assureurs peuvent fixer un plafond d'indemnisation, ce qui signifie que le montant maximal indemnisé en cas de sinistre peut être inférieur au montant total du prêt.


4. Les exclusions de garantie : Les assureurs peuvent exclure certaines garanties en fonction des risques identifiés. Par exemple, les métiers à risques et les sports dangereux peuvent être exclus de la couverture. De plus, certaines maladies non objectivables telles que les affections disco-vertébrales et les pathologies psychologiques peuvent être exclues, sauf si elles font l'objet d'une option d'inclusion moyennant une prime supplémentaire.


5. Le coût de l'assurance emprunteur : Le coût de l'assurance de prêt immobilier représente en moyenne un tiers du coût total du crédit. Ce coût dépend du profil de l'emprunteur, et les contrats alternatifs sont généralement moins chers que les contrats d'assurance groupe proposés par les banques. Il est recommandé de mettre les offres en concurrence et d'obtenir plusieurs devis pour trouver le meilleur prix.


L'assurance emprunteur peut être résiliée à tout moment et sans frais pendant la durée du prêt, offrant ainsi la possibilité de substituer le contrat d'assurance bancaire par une formule individuelle plus compétitive, tout en respectant les exigences de la banque.


Le 18/07/2023 :

Le catalogue des services d'Avenirfi :