Euro numérique en octobre 2025 : une simple avancée technologique… vraiment ?

“L’euro numérique est une grande avancée pour l’Europe. Il ne remplacera pas le cash, il respectera votre vie privée, il garantira la sécurité de vos transactions. Il ne pourra jamais être utilisé pour restreindre vos achats, imposer des taxes automatiques ou suivre chacun de vos paiements. Il ne servira pas non plus à financer des projets d’État sous prétexte de crises. C’est une innovation purement au service des citoyens.”
🎙️ C’est, en résumé, ce que Christine Lagarde et la Banque Centrale Européenne (BCE) nous assuraient la semaine dernière
au sujet de l’euro numérique, dont le lancement serait prévu pour octobre 2025.
💶 L’euro numérique : une avancée inoffensive ?
L’annonce récente de Christine Lagarde, présidente de la BCE, ne laisse plus de place au doute : l’euro numérique est prêt. Depuis plus de cinq ans, ce projet a été soigneusement élaboré dans l’ombre, sans jamais être ouvertement débattu auprès des populations. Pourtant, il s’agit d’un changement fondamental
dans notre rapport à la monnaie.
Il faut rappeler qu’aucune population n’a voté pour Christine Lagarde, et encore moins pour l’euro numérique. Mais aujourd’hui, elle nous l’annonce comme une évidence : le projet a avancé, il est désormais sur la table, et pourrait être lancé dès octobre 2025, si tout se déroule comme prévu.
Vraiment ?
Car en réalité, plusieurs obstacles pourraient encore freiner cette mise en place.
🏦 Pourquoi introduire un euro numérique ?
La BCE justifie cette initiative par plusieurs arguments :
✅ Un paiement plus rapide et sécurisé 💳
✅ Une alternative aux cryptomonnaies privées (comme Bitcoin)
✅ Un moyen de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale
✅ Une modernisation inévitable des systèmes financiers
Mais la vraie question est ailleurs : si l’euro numérique n’apporte pas de valeur ajoutée par rapport à l’euro numérique que nous utilisons déjà sur nos comptes bancaires, pourquoi le créer ?
⚠️ Monnaie programmable : vers un contrôle total ?
L’euro numérique ne serait pas un simple euro digital. Il serait programmable, c’est-à-dire soumis à des règles et conditions fixées par les autorités. Concrètement, voici ce qui devient possible :
📌 Suivi de toutes vos transactions
: chaque centime dépensé pourrait être tracé.
📌 Blocage de certaines dépenses
: certaines transactions jugées « inacceptables » pourraient être refusées.
📌 Prélèvement automatique des taxes
: les impôts pourraient être directement appliqués sur chaque paiement.
📌 Monnaie expirante
: pour éviter l’épargne, l’État pourrait imposer des dates de validité sur certaines sommes.
📌 Taux négatifs imposés
: votre argent pourrait perdre de la valeur si vous ne le dépensez pas assez vite.
⚖️ Le Parlement Européen freine la marche forcée
Face à ces inquiétudes, le Parlement Européen (PE) a décidé de s’opposer à une mise en place précipitée.
Le 11 février 2025, il a rappelé que la décision finale appartient aux élus européens, et non à la seule BCE. Un amendement porté par l’eurodéputé Marco Falcone
a été adopté à une écrasante majorité (501 voix pour, 17 contre, 120 abstentions).
Le PE estime que l’euro numérique n’a pas encore prouvé sa valeur ajoutée. Pourquoi imposer une nouvelle monnaie alors que l’euro numérique existe déjà sous sa forme bancaire classique ?
Comme l’a dit l’eurodéputé allemand Markus Ferber
:
📢 « L’euro numérique est une solution qui cherche son problème. »
Autre signal fort : le Parlement a rejeté une campagne de communication massive
destinée à “rassurer” les citoyens sur les bénéfices supposés de l’euro numérique.
Avec cette position officielle du Parlement, la BCE ne peut plus avancer comme si de rien n’était. Elle devra négocier et justifier l’existence même de cette monnaie.
🔄 La bataille entre la BCE et les élus européens : où en est-on ?
Deux évènements majeurs viennent de structurer le débat :
📌 La déclaration de Christine Lagarde la semaine dernière
: elle a réaffirmé que l’euro numérique est prêt, qu’il a été développé en toute discrétion depuis cinq ans, et que son déploiement pourrait avoir lieu en octobre 2025.
📌 Le vote du Parlement Européen le 11 février 2025
: les élus ont clairement indiqué que cette décision n’appartient pas à la seule BCE
et que l'euro numérique n’est pas une nécessité évidente.
La situation est donc paradoxale : d’un côté, la BCE agit comme si l’euro numérique était une certitude, de l’autre, le Parlement Européen rappelle qu’il n’est pas acquis.
Si la BCE passe outre cette décision démocratique, cela remettrait en cause la légitimité de l’ensemble du projet.
🚀 Comment préserver son autonomie financière ?
En attendant de voir comment la situation évolue, il est toujours possible d’anticiper et de diversifier ses options.
1️⃣ Préserver une forme de liberté financière 💰
L’argent liquide reste une option pour les transactions sans intermédiaire, mais il existe aussi d’autres alternatives à explorer.
2️⃣ Placer son argent sur des actifs diversifiés 📊
L’immobilier, les métaux précieux, ou d’autres placements hors du cadre strictement bancaire peuvent permettre de répartir son patrimoine.
3️⃣ Explorer les cryptomonnaies comme Bitcoin
Contrairement aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC), Bitcoin est décentralisé et hors du contrôle des États.
4️⃣ Se tenir informé des évolutions législatives
Les décisions autour de l’euro numérique ne sont pas encore totalement arrêtées. Il est essentiel de suivre ce débat pour anticiper les impacts sur votre gestion financière.
🤔 L’euro numérique : une réalité incertaine
Christine Lagarde nous assure que tout est prêt pour octobre 2025. Mais le Parlement Européen rappelle que rien n’est encore acté.
Entre l’annonce de la BCE et les oppositions politiques, le projet pourrait encore évoluer… ou être retardé.
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⛓️ La révolution blockchain ne frappe plus à la porte du système bancaire traditionnel, elle est déjà en train d’y entrer. Entre les déclarations sans équivoque de la Réserve fédérale américaine et les révisions stratégiques de l’Union européenne, une chose est claire : les acteurs historiques du secteur financier n’ont plus le choix. Ils doivent adopter ces nouvelles technologies, ou risquer de disparaître. 🏦 La Fed et l’Union européenne sonnent l’alarme Au Wyoming Blockchain Symposium, Michelle Bowman, vice-présidente de la Fed en charge de la supervision, a lancé un avertissement retentissant : les banques qui ignorent la blockchain seront reléguées au second plan. Selon elle, cette technologie optimise la prévention de la fraude, renforce la gestion des risques et transforme l’expérience client, notamment grâce à la tokenisation des actifs financiers, qui permet des échanges rapides, sécurisés et transparents. En parallèle, l’Union européenne repense sa stratégie pour l’euro numérique. Face à la domination croissante du dollar via les stablecoins et à l'adoption de la loi américaine GENIUS Act, l’Europe envisage désormais un déploiement sur des blockchains publiques comme Ethereum ou Solana . L’objectif est clair : ne pas rater le virage numérique et conserver une souveraineté monétaire dans un monde de plus en plus décentralisé. 🔄 De la méfiance à l’adoption pragmatique Michelle Bowman insiste : la frilosité réglementaire ne peut plus être une excuse. Elle appelle à une évolution culturelle au sein des banques et des régulateurs , et n’exclut pas d’autoriser le personnel de la Fed à détenir une petite quantité de cryptomonnaies à titre éducatif, pour en comprendre les mécanismes réels. Du côté européen, la réflexion est tout aussi stratégique : si la confidentialité reste un sujet sensible, le recours à des réseaux blockchain publics pourrait permettre plus d’innovation, d’accessibilité et de transparence . La BCE explore un équilibre entre les modèles centralisés classiques et les technologies décentralisées, dans une phase de préparation qui court jusqu’à octobre 2025. 💼 En quoi cela vous concerne ? Même si ces décisions sont prises à l’échelle macroéconomique, elles auront des répercussions concrètes sur la manière dont vous emprunterez, épargnerez ou gérerez vos contrats d’assurance demain . Chez Avenirfi , nous suivons de près ces évolutions pour vous aider à anticiper les changements à venir : L’intégration progressive de la blockchain dans les produits financiers pourrait réduire les délais de traitement des crédits immobiliers. La tokenisation des contrats pourrait rendre les assurances Santé, Prévoyance ou Emprunteur plus simples à souscrire et à gérer. La généralisation de l’euro numérique pourrait transformer la gestion budgétaire et les flux financiers personnels. Avenirfi reste un acteur de proximité pour accompagner ces mutations, en collaborant avec des établissements à la pointe de la transformation digitale : banques, compagnies d’assurance, courtiers grossistes et mutuelles. Notre expertise dans le courtage en assurances et en crédits immobiliers nous permet de rester au plus près des préoccupations de nos clients. Ce contenu est fourni à titre purement informatif. Il ne constitue en aucun cas un conseil en investissement, fiscal ou juridique. Le Cabinet Avenirfi n’étant pas CIF (Conseiller en Investissements Financiers), chaque lecteur est invité à se forger sa propre opinion et à mener ses propres recherches.

🏫 Le poids de la rentrée La rentrée, ce n’est pas seulement les cartables et les fournitures scolaires. C’est aussi : Les cotisations de mutuelle Santé, Les assurances Prévoyance, Les frais imprévus qui pèsent sur le budget familial. Avec l’inflation et les prix en hausse, chaque euro compte. 💡 La solution Avenirfi Chez Avenirfi, nous aidons les familles à : Comparer et réduire leurs cotisations de mutuelle Santé, Optimiser leurs contrats de Prévoyance pour mieux protéger leurs proches, Préparer un budget adapté pour la rentrée, sans mauvaises surprises. 🤝 Notre engagement Nous défendons vos intérêts face aux assureurs et vous proposons des solutions concrètes pour soulager vos finances. ✅ Et vous ? Avez-vous déjà fait le point sur vos contrats santé et prévoyance pour la rentrée ? 💬 Parlons-en dès maintenant pour alléger vos charges avant septembre.