Quand la finance mondiale s’essouffle, le Bitcoin respire

Le 19 novembre 2025, le Bitcoin s’échange autour des 90 000 dollars, en baisse d’environ 28 %
depuis son plus haut historique atteint à 125 000 dollars le 6 octobre.
Cette correction rapide, survenue en à peine six semaines, illustre à la fois la volatilité naturelle d’un actif émergent
et la fragilité du contexte macroéconomique mondial.
Mais derrière la baisse des cours, il serait réducteur d’y voir un simple retournement de marché.
Ce qui se joue en toile de fond, c’est une recomposition profonde du système financier international, dans laquelle les politiques budgétaires américaines, la gestion de la dette et la perception de la monnaie jouent un rôle central.
Et comme souvent, le Bitcoin ne fait que répercuter, avec une intensité accrue, les tensions d’un système monétaire à bout de souffle.
🇺🇸 43 jours d’arrêt : un record historique aux États-Unis
Les États-Unis viennent de sortir d’un shutdown de 43 jours, le plus long jamais enregistré.
Pendant près d’un mois et demi, la première économie du monde a tourné au ralenti :
- arrêt des salaires fédéraux,
- suspension des contrats publics,
- gel des dépenses,
- et blocage de la machine administrative.
Ce “temps mort” a gelé la liquidité publique
— ce carburant invisible qui maintient les flux économiques.
Mais lorsque le gouvernement rouvre, le phénomène inverse se produit : les dépenses repartent brutalement, inondant les marchés de liquidités nouvelles.
Ce schéma s’était déjà produit en 2019 : après un long shutdown, le Bitcoin avait été multiplié par trois en quelques mois.
La mécanique reste la même, mais cette fois, les montants en jeu sont sans précédent.
💧 Le retour de la liquidité… et ses effets différés
Durant la fermeture du gouvernement, le Trésor américain (TGA)
a vu son solde passer d’environ 300 milliards à près de 1 000 milliards de dollars.
Un stock colossal de liquidités, accumulé pendant plus d’un mois sans dépenses publiques.
Pour constituer cette réserve, le Trésor a aspiré la liquidité
ailleurs, notamment dans les réserves bancaires.
Résultat : le système financier s’est asséché, les marchés sont devenus nerveux, et les actifs risqués — dont le Bitcoin — ont consolidé.
Maintenant que le robinet budgétaire s’est rouvert, cet argent recommence à irriguer l’économie.
Mais contrairement à 2019, le marché anticipe déjà les excès
: inflation persistante, dettes record, et hausse du coût du capital.
Autrement dit, la liquidité revient… mais la confiance, elle, reste fragile.
🏠 Trump et les prêts à 50 ans : relancer sans dépenser
Dans ce climat incertain, Donald Trump
a annoncé un projet de crédit immobilier sur 50 ans, destiné à rendre le logement plus accessible.
Politiquement, la mesure séduit : elle réduit les mensualités et donne un souffle artificiel au pouvoir d’achat.
Mais économiquement, c’est une arme à double tranchant.
Les ménages américains possèdent environ 35 000 milliards de dollars d’actifs immobiliers, dont près de 20 000 milliards nets de dette.
Cette richesse “immobilisée” dans la pierre est au cœur du projet : il s’agit de la faire circuler à nouveau, en libérant du capital par le crédit.
L’idée est simple : si les Américains ne peuvent pas acheter moins cher, qu’ils achètent plus longtemps.
🔄 Une stratégie vieille comme la crise de 1929
Ce mécanisme rappelle celui de Roosevelt en 1934, qui avait instauré le crédit à 30 ans pour sauver l’économie après la Grande Dépression.
Cette réforme avait permis à des millions d’Américains de devenir propriétaires, dopant la croissance grâce à la création de crédit.
Trump reprend cette logique… en version prolongée.
Chaque fois qu’on allonge la durée d’un prêt, on crée de la monnaie, on augmente la demande
et on repousse le problème dans le futur.
C’est une stratégie de relance sans dette publique, mais fondée sur l’endettement privé — autrement dit, une relance sous perfusion.
📉 L’inflation comme pilier caché du modèle
Une hypothèque sur 50 ans coûte beaucoup plus cher en intérêts, parfois le double
d’un prêt classique sur 30 ans.
Mais avec une inflation moyenne de 7 % par an
sur un siècle, cette différence se dilue avec le temps.
Les ménages remboursent dans une monnaie qui vaut de moins en moins, et c’est précisément l’objectif implicite du gouvernement.
“Endettez-vous aujourd’hui, remboursez demain avec de la monnaie dévaluée.”
Cette politique entretient artificiellement la croissance, tout en affaiblissant la valeur réelle de la monnaie.
Et plus la monnaie se dilue, plus la recherche d’actifs rares
— or, Bitcoin, immobilier — devient logique.
₿ Bitcoin : la monnaie sans dette face à l’économie de crédit
Le Bitcoin, dans ce contexte, agit comme un miroir inversé
du système financier.
Alors que l’économie traditionnelle dépend de la création de crédit, le Bitcoin repose sur une offre fixe
et non manipulable.
Chaque fois que les États repoussent leurs limites budgétaires ou gonflent artificiellement la masse monétaire, le Bitcoin gagne en légitimité.
Il devient une valve de confiance, une façon pour les épargnants de se protéger contre la dévaluation du pouvoir d’achat.
La baisse actuelle du Bitcoin — près de 30 % en six semaines — ne remet pas en cause cette dynamique.
Elle illustre simplement le décalage naturel entre la vitesse des cycles financiers
et la lente prise de conscience monétaire.
🔮 Un parallèle historique qui en dit long
Les parallèles avec les années 30 sont troublants :
- Roosevelt avait inventé le crédit long pour sauver
le système.
- Trump le prolonge pour le maintenir artificiellement en vie.
Dans les deux cas, la logique est la même : créer de la croissance à crédit, stimuler la consommation et repousser la crise.
Mais en 2025, une différence majeure existe :
le monde dispose désormais d’une alternative monétaire crédible, indépendante des États et des banques centrales.
🧭 Conclusion : la liquidité revient, la confiance s’effrite
La fin du shutdown américain n’est pas une simple formalité.
C’est le signal du retour massif de la liquidité
dans le système financier mondial.
Mais cette fois, l’excès de dette, la fragilité bancaire et la dépendance au crédit créent un environnement où la confiance devient la ressource la plus rare.
Les prêts à 50 ans ne sont pas un cadeau électoral, mais un moyen politique d’acheter du temps.
Et chaque fois que le système choisit l’endettement plutôt que la réforme, le Bitcoin gagne en pertinence
— même dans la volatilité.
La tendance de court terme peut rester baissière.
Mais sur le fond, les fondamentaux qui soutiennent le Bitcoin — rareté, indépendance et transparence — n’ont jamais été aussi solides.
⚠️ Avertissement réglementaire
Les informations, analyses et projections présentées dans cet article ont un but strictement informatif et pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation personnalisée, ni une incitation à acheter, vendre ou détenir un actif financier, y compris le Bitcoin ou tout autre actif mentionné.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les marchés financiers peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse, et tout investissement comporte un risque de perte en capital.
Avant toute décision, il est recommandé de procéder à vos propres analyses ou de vous rapprocher d’un professionnel adapté à votre situation.
Publications

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🔍 Tandis que le projet d’ euro numérique de détail continue de susciter scepticisme et débats, la Banque centrale européenne (BCE) avance à pas assurés sur un autre front : celui de l’ euro numérique interbancaire , aussi appelé “euro numérique de gros”. Moins médiatisé, ce chantier n’en est pas moins stratégique : il vise à moderniser les règlements entre institutions financières à l’aide de technologies blockchain, tout en préservant la stabilité du système bancaire. 🏦 De quoi s’agit-il ? La BCE vient de publier la liste des participants retenus pour la première phase de son projet de monnaie numérique interbancaire. Sans surprise, toutes les grandes banques européennes figurent parmi les acteurs sélectionnés. Cette première étape, baptisée « Pontes », consiste à connecter les plateformes DLT (Distributed Ledger Technology) aux services TARGET de l’Eurosystème, c’est-à-dire les infrastructures de paiement et de règlement de la BCE. Le lancement pilote est prévu pour le 3e trimestre 2026 , marquant le début concret de l’intégration des technologies blockchain dans les échanges interbancaires. 🚀 Une phase 2 déjà en préparation La deuxième phase , nommée « Appia », visera à développer une véritable infrastructure de CBDC de gros entièrement intégrée . Ses objectifs : permettre la programmabilité des paiements (exécution automatique selon des conditions prédéfinies), assurer le règlement atomique (paiement et livraison simultanés), faciliter les opérations de change et les transactions transfrontalières au sein d’un cadre européen harmonisé. Contrairement à l’euro numérique de détail, cette version “de gros” fait largement consensus entre les banques et la BCE. Les acteurs financiers y voient une modernisation nécessaire des circuits de paiement interbancaires, sans remise en cause de leur rôle central dans la création monétaire. ⚙️ Deux modèles encore en discussion Deux grandes architectures sont aujourd’hui à l’étude : Un registre unique intégré , combinant monnaie de banque centrale, dépôts bancaires, actifs tokenisés et stablecoins. Un réseau de registres interopérables , où chaque acteur conserverait son système mais connecté aux autres via des passerelles sécurisées. La BCE n’a pas encore tranché, mais ces choix détermineront la manière dont les flux financiers européens seront organisés dans les décennies à venir . ODDO BHF : première banque à intégrer un stablecoin dans ses réserves 🔵 Dans le sillage de cette dynamique, la banque Oddo BHF vient de créer la surprise en lançant EUROD, son propre stablecoin en euros , validé par l’ ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Particularité notable : EUROD n’est pas adossé à une réserve séparée . Alors que la réglementation MiCA impose aux établissements de monnaie électronique une réserve 100 % liquide et isolée, les banques , elles, peuvent intégrer les stablecoins à leurs réserves fractionnaires . Autrement dit, ces jetons numériques deviennent une composante du bilan bancaire , au même titre que les dépôts traditionnels. 💡 Une première en Europe Oddo gère plus de 150 milliards d’euros d’actifs et devient ainsi la première banque européenne à franchir ce cap. Même la Société Générale, pionnière dans le domaine avec sa filiale Forge , n’avait pas intégré directement ses stablecoins à son bilan. Ce positionnement confère à Oddo un avantage compétitif inédit , tout en marquant une rupture dans la gestion monétaire au sein du secteur bancaire. Il ouvre la voie à une forme hybride entre finance traditionnelle et finance tokenisée. 🌍 Quelles perspectives pour le secteur bancaire européen ? Jusqu’ici, la prudence réglementaire avait freiné les initiatives des grandes banques sur les stablecoins. Mais la décision d’Oddo pourrait bien changer la donne : d’autres établissements européens pourraient suivre ce modèle , d’autant que la réglementation européenne est plus souple que celle des États-Unis , où les banques doivent maintenir des réserves totalement séparées. Le message est clair : l’Europe ne veut plus rester spectatrice de la transformation monétaire mondiale. Entre CBDC interbancaire et stablecoins privés régulés , le vieux continent commence à se doter d’un écosystème numérique financier propre , apte à rivaliser avec l’hégémonie du dollar numérique. 👉 Chez Avenirfi , nous suivons avec attention ces évolutions qui redéfinissent les équilibres financiers mondiaux. Si ces mutations peuvent sembler lointaines, elles auront à terme un impact sur l’économie réelle, la gestion de l’épargne et les mécanismes de financement. Notre mission : accompagner nos clients dans la compréhension de ces nouveaux enjeux économiques , pour qu’ils puissent prendre leurs décisions en toute connaissance de cause.

🔍 Alors que la Banque Centrale Européenne (BCE) poursuit son projet d’ euro numérique pour les particuliers à l’horizon 2028, la résistance du secteur bancaire s’intensifie. Les grandes banques européennes, inquiètes des conséquences pour leur modèle économique, dénoncent un projet « ni adapté aux besoins des consommateurs, ni bénéfique pour la stabilité financière ». 💶 Une monnaie numérique qui inquiète les acteurs traditionnels L’euro numérique serait une monnaie digitale émise directement par la BCE , mise à disposition du grand public, à l’image de l’euro fiduciaire (billets et pièces). Mais contrairement à la monnaie actuelle, détenue sur des comptes bancaires commerciaux, cette nouvelle forme de monnaie serait directement inscrite dans les registres de la BCE . Un changement de paradigme majeur : si les particuliers venaient à transférer une part significative de leurs dépôts vers cette monnaie numérique, les banques commerciales se retrouveraient privées d’une ressource essentielle pour financer les crédits à l’économie réelle. Autrement dit : moins de dépôts → moins de capacité à prêter → un risque sur leur rentabilité et sur l’économie . 💰 Un coût colossal et une utilité discutée Selon les estimations de PwC , la mise en place de l’euro numérique coûterait entre 18 et 30 milliards d’euros . Un montant considérable pour un projet dont l’intérêt concret pour les consommateurs reste flou. Les banques soulignent que les moyens de paiement électroniques actuels (cartes, virements instantanés, wallets…) répondent déjà efficacement aux besoins du grand public. 🇺🇸 Pendant ce temps, les États-Unis confortent leur avance De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis ont mis en pause leur projet de monnaie numérique de banque centrale (MNBC) . Mais ils dominent largement le marché des stablecoins , ces cryptomonnaies adossées au dollar. Résultat : 99 % des stablecoins en circulation sont libellés en dollar américain — une nouvelle manière pour les États-Unis d’affirmer leur suprématie monétaire mondiale. Chaque émission de stablecoin s’accompagne d’achats massifs de dette américaine , ce qui contribue à financer leur économie à moindres frais. 🌍 Vers une alternative européenne ? Face à cette hégémonie du dollar numérique, plusieurs groupes bancaires européens travaillent déjà à des stablecoins en euro , émis de manière concertée et régulée. Même la Banque de France , par la voix de son gouverneur, appelle désormais à favoriser l’émergence de champions européens dans ce domaine — signe d’un certain réalisme face à l’évolution du marché. 🧭 Ce qu’il faut en retenir L’euro numérique pourrait profondément transformer le rôle des banques commerciales et la manière dont circule la monnaie en Europe. Mais le projet pose encore plus de questions qu’il n’apporte de réponses : Comment préserver la stabilité financière si les dépôts fuient les banques ? Qui financera les ménages et les entreprises ? Et surtout, quelle place pour l’Europe dans la compétition monétaire mondiale dominée par le dollar numérique ? Le débat est loin d’être clos, et il s’annonce déterminant pour l’avenir de notre système monétaire. 👉 Chez Avenirfi , nous suivons de près ces évolutions financières qui, à terme, pourraient impacter la gestion de l’épargne et des crédits . Notre rôle : accompagner nos clients dans un environnement économique en mutation , en leur proposant des solutions concrètes, transparentes et adaptées à leurs besoins.

🔎 Des métaux précieux sous pression après un rallye exceptionnel Depuis plusieurs mois, les métaux précieux comme l’or, l’argent, le platine ou le palladium ont connu une progression spectaculaire. L’or, en particulier, a enchaîné deux mois consécutifs de gains à deux chiffres, une performance rare au cours des 15 dernières années. Résultat : même après sa récente baisse de 6,50 %, il reste encore en hausse de près de 5,8 % sur le mois. Mais ces derniers jours, la correction s’intensifie. L’or est retombé à 4 085 dollars l’once, l’argent a chuté de 1,26 % à 48,20 dollars, le platine a reculé de 0,55 % et le palladium de 2,10 %, enregistrant ainsi la plus forte baisse. Cette phase de consolidation rappelle celle de l’été 2011, où un emballement des prix avait été suivi d’une correction brutale. 📊 Une lecture technique et comportementale des marchés Ce repli pourrait s'expliquer par plusieurs facteurs. Sur le plan technique, les marchés avaient peut-être monté trop vite, trop fort. À plus de 4 300 dollars l’once, le retour des achats massifs de particuliers pourrait signaler une forme d’exubérance, typique des phases de sommet de marché. Par ailleurs, si les ETF continuent de s'accumuler en métaux précieux (signe d’un intérêt institutionnel toujours présent), les signaux venus de la Bourse de Shanghai montrent une réduction nette des positions longues et une baisse des stocks d'argent — autant d’indices suggérant des prises de bénéfices. 🧭 Quel impact sur votre stratégie de gestion financière ? Chez Avenirfi, nous rappelons que les métaux précieux, notamment l’or, sont souvent perçus comme des valeurs refuge en période de tensions économiques ou géopolitiques. Leur volatilité n’en fait pas des produits de court terme, mais des éléments de diversification à envisager dans une logique de moyen-long terme. Si vous êtes sensible à la protection contre l'inflation ou à la diversification de votre épargne, intégrer une petite part de métaux précieux dans votre stratégie patrimoniale peut avoir du sens. Mais attention : cela ne doit jamais se faire au détriment d’une gestion budgétaire rigoureuse ou d’une diversification bien construite. 📌 Avenirfi, un allié pour mieux gérer votre épargne Même si nous ne sommes pas conseillers en investissements financiers (CIF), notre accompagnement en gestion budgétaire et notre expertise en produits d’assurance (Assurance Vie, PER, Prévoyance, Mutuelle Santé...) vous permettent de bâtir une stratégie cohérente et résiliente. Nous vous aidons à mieux comprendre les cycles économiques, les mécanismes d’intérêt composé, ou encore la relation entre risque et rendement. ⚠️ Avertissement : Les informations de cet article ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Chaque lecteur est invité à faire ses propres recherches avant toute décision financière. Le Cabinet Avenirfi décline toute responsabilité quant à l’usage des données présentées ici.

💡 Changer d’assurance emprunteur peut faire économiser gros… mais à quel prix ? Depuis la loi Lemoine, tout emprunteur peut désormais changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment . Une liberté bienvenue, surtout quand on sait qu’un nouveau contrat peut faire baisser la facture jusqu’à 25 % ou plus . Mais derrière ces économies séduisantes se cache un risque souvent méconnu : celui des « trous de garanties ». 🔍 Un “trou de garanties”, qu’est-ce que c’est ? C’est la situation dans laquelle aucun des deux contrats — l’ancien ou le nouveau — ne couvre un sinistre , par exemple en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité. Cela peut survenir lorsque : le délai de carence du nouveau contrat n’est pas encore écoulé ; ou que le sinistre s’est produit avant la date d’effet du nouveau contrat, alors que l’ancien a déjà été résilié. Résultat : aucune prise en charge par les assureurs… alors même que l’emprunteur pensait être parfaitement couvert. ⚠️ Les deux points de vigilance avant tout changement Le délai de carence : certaines assurances n’indemnisent pas les sinistres survenus pendant une période de quelques mois après la souscription. Cela peut concerner notamment les garanties perte d’emploi, incapacité temporaire de travail (ITT) ou invalidité. Les exclusions liées aux pathologies préexistantes : si un problème de santé existait avant la souscription du nouveau contrat, il peut être exclu, surtout si la pathologie a été médicalement constatée avant le changement. 🎯 Comment éviter ces situations ? Avant de signer, il est essentiel de : comparer les garanties ligne par ligne , et pas seulement le prix ; vérifier la date exacte d’effet du nouveau contrat ; demander un accompagnement professionnel pour s’assurer que la transition se fasse sans interruption de couverture. Changer d’assurance emprunteur est une excellente opportunité pour alléger le coût de son crédit immobilier. Mais cette démarche doit se faire avec prudence et méthode , afin d’éviter que l’économie réalisée ne se transforme en perte sèche en cas de coup dur. 📣 Et vous ? Avez-vous déjà envisagé de changer votre assurance emprunteur ?

🧭 Un repère dans la tempête économique mondiale Le cours de l’or s’envole et dépasse désormais les 4 000 $/once , suscitant l’intérêt… mais aussi l’inquiétude. Faut-il y voir un signal d’alarme, une bulle spéculative sur le point d’éclater ? Ou bien, au contraire, s’agit-il d’un phénomène structurel révélant un bouleversement plus profond : la perte de confiance dans les monnaies fiat ? Chez Avenirfi , nous ne proposons pas de conseil en investissement — ce n’est pas notre rôle. En revanche, nous pouvons vous aider à mieux comprendre les dynamiques économiques, à vous forger une opinion informée, et à agir en toute conscience pour votre gestion budgétaire ou vos choix patrimoniaux , notamment autour de l’épargne ou de la prévoyance. 🔍 Une hausse parabolique… mais pourquoi ? Depuis plusieurs mois, le prix de l’or a connu une accélération fulgurante , passant de 3 600 $ à plus de 4 100 $ en quelques semaines. Une hausse qui semble difficile à expliquer par les seuls indicateurs macroéconomiques. Mais plusieurs éléments structurels soutiennent cette dynamique : L’inflation reste présente malgré le discours rassurant des banques centrales. La dette publique mondiale explose , notamment aux États-Unis (plus de 35 trillions de dollars). Les taux d’intérêt sont orientés à la baisse (la Fed a déjà réduit de 50 points de base en septembre 2025). Les tensions géopolitiques perdurent malgré certaines accalmies ponctuelles. Les banques centrales achètent massivement de l’or physique , notamment en Asie et dans les pays des BRICS. Les investisseurs cherchent une valeur refuge , face à l’instabilité grandissante du système monétaire international. 📉 Bulles, emballement et points de vigilance Certains analystes alertent néanmoins sur des signaux de surchauffe : L’or affiche désormais une courbe “parabolique” , typique des phases finales de bulle spéculative. L’engouement se généralise : quand la presse, les chauffeurs de taxi ou la voisine s’y intéressent, cela peut indiquer une surenchère émotionnelle plus qu’une conviction fondamentale. Le métal jaune est désormais massivement acheté en physique , au détriment des ETF, ce qui crée des tensions logistiques , parfois même des pénuries locales (notamment en Asie du Sud-Est). Les produits fractionnés (lingotins de 0,5 g à 1 g) explosent en popularité — mais attention aux frais parfois exorbitants , parfois plus de 40 % de la valeur faciale ! Un risque de correction de 10 à 20 % dans les mois à venir n’est donc pas à exclure. Cela n’invaliderait pas pour autant la tendance de fond. 🧱 L’or n’est pas un investissement, c’est une protection Rappel fondamental : l’or ne produit aucun rendement . Ce n’est pas un actif “rentable” au sens classique. Son intérêt réside ailleurs : il protège . Une once d’or vaudra toujours une once d’or. Ce n’est pas l’or qui monte, c’est la valeur de la monnaie qui baisse. C’est pourquoi il est pertinent de parler de “bouclier” plutôt que d’investissement , comme le propose justement l’approche pédagogique de certains formateurs indépendants. Chez Avenirfi, nous pouvons vous aider à réfléchir à ce rôle de “valeur refuge” au sein d’une stratégie globale de sécurisation : assurance-vie multisupport, épargne de précaution, constitution d’un patrimoine tangible… sans jamais tomber dans la spéculation. 💡 Faut-il acheter de l’or aujourd’hui ? Et comment ? Cela dépend de votre situation, mais quelques principes simples et prudents s’appliquent : Entrer progressivement (stratégie DCA) : acheter régulièrement, par petites touches, plutôt que de tenter de “timer” le marché. Favoriser le physique (et bien comprendre les frais) : ne payez pas 50 % de prime sur un mini-lingotin… sauf si c’est pour offrir à Noël. Stocker dans un lieu sécurisé : le stockage en Suisse, comme proposé par des sociétés spécialisées, peut être une bonne solution pour éviter les risques domestiques. Diversifier ses métaux précieux : l’argent, le platine ou le palladium peuvent compléter une allocation or, avec des perspectives différentes (par exemple, la demande industrielle de l’argent explose). L’argent métal, plus abordable, a progressé de +64 % en un an : c’est une alternative sérieuse si l’or devient hors de portée. 🔁 Que faire si l’or baisse demain ? La meilleure stratégie consiste souvent à ne rien faire . Si vous avez investi prudemment, de manière régulière, et pour les bonnes raisons (protection, diversification), alors une correction est un simple passage à vide, pas un drame. En revanche, pour ceux qui souhaiteraient réduire leur exposition après une forte hausse : la même logique s’applique. Revendre progressivement , par tranches, permet d’optimiser les prix sans se précipiter. ⚠️ Avenirfi et les métaux précieux : notre position Nous ne commercialisons pas d’or physique ni d’investissement en métaux précieux. 👉 Cependant, dans le cadre de nos services d’accompagnement budgétaire , de préparation à la retraite , ou de stratégies d’épargne à moyen/long terme , nous pouvons vous aider à poser les bonnes questions et à évaluer le rôle des métaux précieux dans un patrimoine personnel. Et surtout, à ne pas confondre protection du pouvoir d’achat avec recherche de performance absolue .
